Informations pour les personnes travaillant dans les médias

Téléchargements

Photos de presse


En chiffres

Nom : Jeune Parti Évangélique Suisse (JPEV)

Année de fondation : 2004

Nombre de membres : 420

Co-Présidentes : Dominic Täubert et Leona Eckert

Secrétaire générale : Anja Eschbach

Portrait du JPEV

Communiqués de presse actuels

12/05/2023  | Il faut agir maintenant - les jeunes partis disent OUI à la loi climat

Berne, le 11 mai 2023 — Le 18 juin, la popu­la­tion suisse sera appe­lée à voter sur la loi cli­mat. Celle-​ci est par­ti­cu­liè­re­ment impor­tante pour la jeune géné­ra­tion, car il n’y a pas d’avenir sans une pro­tec­tion effi­cace et rapide du cli­mat. Selon le son­dage de la SSR aujourd’hui, 75% des per­sonnes de moins de 30 ans approuvent le projet. Cela montre à quel point il est impor­tant que les jeunes se rendent aux urnes. Com­po­sée des jeunes du centre, du Jeune Parti Évan­gé­lique, des Jeunes vert’libéraux, de la jeu­nesse socia­liste et des Jeunes Vert·e·x·s une alliance s’engage donc avec convic­tion pour un OUI à la loi climat.

L’automne der­nier, le Par­le­ment a adopté la loi fédé­rale sur les objec­tifs en matière de pro­tec­tion du cli­mat, sur l’innovation et sur le ren­for­ce­ment

Berne, le 11 mai 2023 - Le 18 juin, la population suisse sera appelée à voter sur la loi climat. Celle-ci est particulièrement importante pour la jeune génération, car il n'y a pas d'avenir sans une protection efficace et rapide du climat. Selon le sondage de la SSR aujourd’hui, 75% des personnes de moins de 30 ans approuvent le projet. Cela montre à quel point il est important que les jeunes se rendent aux urnes. Composée des jeunes du centre, du Jeune Parti Évangélique, des Jeunes vert'libéraux, de la jeunesse socialiste et des Jeunes Vert·e·x·s une alliance s’engage donc avec conviction pour un OUI à la loi climat.

L'automne dernier, le Parlement a adopté la loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat, sur l’innovation et sur le renforcement de la sécurité énergétique (LCl – Loi climat), qui constitue le contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers. Une majorité composée du PLR, du Centre, du PEV, du PVL, du PS et des Vert·e·s a clairement approuvé la loi climat. L'UDC ayant lancé un référendum, la loi est maintenant soumise au vote.

La jeune génération est particulièrement concernée

La loi climat est une loi-cadre qui permet de donner un coup d'accélérateur dans le domaine de la protection du climat grâce à des objectifs de réduction clairs, des investissements et la promotion de l'innovation. Le fait que la Suisse réduise sa dépendance vis-à-vis des importations de pétrole et de gaz en provenance de régimes autocratiques, qu'elle renforce sa sécurité énergétique intérieure et qu'elle protège efficacement le climat est essentiel pour les jeunes. Car ce sont eux qui devront gérer à long terme les conséquences négatives de la crise climatique.

Protégeons ce qui compte

Lancée aujourd'hui, l'alliance interpartis des jeunes partis veut montrer, dans la suite de la campagne, que l'enjeu de cette votation est la protection de l'ensemble de la population, de son environnement et de la nature. Une protection efficace du climat est sans doute la préoccupation la plus importante des jeunes et concerne directement les générations futures. La crise climatique doit être combattue activement et rapidement. La protection du climat offre en outre de nombreuses opportunités pour l'avenir. 

Citations

Marc Rüdisüli, président des jeunes du centre : « Avec la loi climat, nous nous libérons des énergies fossiles au profit d'une plus grande indépendance et d'une plus grande sécurité énergétique. Ce sont les jeunes générations qui ont le plus à perdre si le réchauffement climatique se poursuit à ce rythme. Avec cette loi, nous prenons maintenant les mesures appropriées pour accélérer la transition énergétique. »

Leona Eckert, co-présidente des Jeunes du Parti Evangélique : « La maîtrise de la crise climatique est déterminante pour l'avenir des jeunes générations. C'est pourquoi la loi climat est nécessaire, car elle crée une base légale efficace pour atteindre les objectifs climatiques et le zéro net en 2050. En même temps, elle renforce la place économique suisse. »

Maya Tharian, vice-présidente des Jeunes vert'libéraux : « La loi climat est une solution largement soutenue qui met notre société, notre économie et notre administration sur la voie du zéro net d'ici 2050. »
Margot Chauderna, coprésidente des Jeunes Vert·e·x·s: “La science le dit : pour envisager un futur serein, nous avons besoin d'un changement structurel profond. La loi climat est un premier jalon indispensable dans cette direction. Montrons que nous sommes prêt·e·x·s à franchir ce pas maintenant !”

Nicola Siegrist, président de la jeunesse socialiste : « Pour ma génération, il est urgent de prendre des mesures contre la crise climatique ! Même si la loi climat n'est qu'une étape parmi d'autres vers un avenir vivable, nous pouvons enfin faire reculer un peu le lobby du pétrole et du gaz ! »

 

Pour de plus amples informations, veuillez vous adresser à : 

Marc Rüdisüli, président des jeunes du centre, 076 564 27 26
Leona Eckert, co-présidente des Jeunes du Parti Evangélique, 077 405 30 47
Maya Tharian, vice-présidente des Jeunes vert'libéraux, 078 711 25 77
Margot Chauderna, co-présidente des Jeunes Vert-e-x-s, 079 629 16 75
Nicola Siegrist, président de la jeunesse socialiste, 078 944 01 00

 

28/05/2020  | L'Alliance des Partis de jeunes pour le climat exige une amélioration immédiate des conditions cadres pour des investissements respectueux du climat, ainsi qu’une loi sur le CO2 ambitieuse

La crise du coro­na­vi­rus a dure­ment frappé la société et l’économie suisse. Le centre de recherches conjonc­tu­relles (KOF) de l’ETH Zurich pré­voit une baisse du pro­duit inté­rieur brut (PIB) de 5,5 % en 2020 et une hausse du chô­mage, qui pour­rait atteindre 4,7 % d’ici la fin de l’année. Il est donc d’autant plus cru­cial que la poli­tique éta­blisse main­te­nant les condi­tions cadres adéquates pour l’avenir.

“Mal­gré les énormes conséquences néga­tives, chaque crise offre toujours de nou­velles oppor­tu­ni­tés”, déclare Remo Zuberbüh­ler des JPBD. “Cela nous

​​​​​​​La crise du coronavirus a durement frappé la société et l'économie suisse. Le centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l'ETH Zurich prévoit une baisse du produit intérieur brut (PIB) de 5,5 % en 2020 et une hausse du chômage, qui pourrait atteindre 4,7 % d'ici la fin de l'année. Il est donc d'autant plus crucial que la politique établisse maintenant les conditions cadres adéquates pour l'avenir.

"Malgré les énormes conséquences négatives, chaque crise offre toujours de nouvelles opportunités", déclare Remo Zuberbühler des JPBD. "Cela nous montre qu'il est possible de repenser les choses : l'acceptation désormais plus large des vidéoconférences, par exemple, a montré que la présence physique n'est pas nécessaire pour chaque réunion". 

 

"Il est maintenant important que nous prenions des mesures ciblées pour rendre notre économie à la fois plus résistante aux crises et plus durable", déclare Valérie Oppliger, des Jeune PEV. Cependant, les injections de liquidités à court terme du gouvernement pour surmonter la crise sont exposées au risque de cimenter les structures existantes. Il est donc crucial que les conditions-cadres à moyen et long terme soient maintenant fixées de manière à ce que les objectifs primordiaux tels que la protection du climat soient atteints. 

 

Nous sommes favorables au renforcement des mesures qui favorisent déjà aujourd'hui une économie écologique en Suisse. "La Suisse a besoin d’une offensive pour l'expansion des énergies renouvelables, la rénovation énergétique des vieux bâtiments et l'expansion des transports publics dans les zones rurales", déclare Ronja Jansen de la JS.

 

"Ce qu'il faut maintenant, c'est une politique d'incitation intelligente pour promouvoir les technologies innovantes telles que les carburants synthétiques pour le transport aérien ou le stockage saisonnier de l'électricité pour une économie neutre sur le plan climatique", déclare Ana Fontes Martins des JVL

 

"Toutefois, pour que ces investissements soient réalisés de la manière la plus rentable possible, le principe du pollueur payeur est crucial. C'est là que la loi sur le CO2 joue un rôle décisif", déclare Sarah Bünter des JDC. Alors qu'une taxe sur le CO2 de 96 CHF par tonne est déjà payée pour le mazout de chauffage et le gaz naturel, le kérosène, l'essence et le diesel continuent d'être exonérés de cette taxe.

 

“En plus du principe du pollueur payeur, nous avons besoin de directives contraignantes sur le CO2 pour les nouvelles voitures et le remplacement des systèmes de chauffage afin que les investissements réalisés aujourd'hui ne conduisent pas à de nouvelles émissions pendant plusieurs décennies", rappelle Oleg Gafner des Jeunes Verts. 

 

Nous recommandons au Conseil national et au Conseil des Etats de soutenir les motions minoritaires suivantes dans le cadre de la révision totale de la loi sur le CO2 :

 

Réduction contraignante des émissions de CO2 en Suisse

Nous voulons montrer l'exemple et assumer notre responsabilité en tant qu'économie hautement développée pour un monde plus durable. La réduction de nos émissions de CO2 sera donc principalement obtenue par des mesures mises en œuvre en Suisse. Nous soutenons donc l'article 3, alinéa 2, minorité Girod et l’article 3, alinéa 2, minorité Vogler qui exigent des objectifs nationaux respectifs de -39,6% et -37,5% d'ici 2030. En comparaison : la Suède, en tant que pays économiquement comparable à la Suisse, s'est fixé un objectif national beaucoup plus ambitieux : -63% d'ici 2030. 

 

Grâce à notre recherche de pointe, nous disposons des possibilités techniques pour réduire nos émissions de CO2 rapidement et à moindre coût. Un objectif national ambitieux soutient également notre place économique innovante dans l'exportation de technologies propres à l'étranger. L'objectif national doit être atteint exclusivement par des mesures prises en Suisse, et non par un transfert de technologie à l'étranger (art. 3, al. 5, minorité Bäumle). 

 

Fixer des limites de CO2 contraignantes pour le remplacement des chauffages

Nous soutenons la proposition du Conseil des Etats selon laquelle les vieux bâtiments dont le système de production de chaleur pour le chauffage et l'eau chaude est remplacé ne devraient pas produire plus de vingt kilos de CO2 provenant de combustibles fossiles par m2 de surface de référence énergétique et par  année (art. 9a).

 

Les cantons devraient se fixer des objectifs aussi ambitieux que possible afin qu'aucun nouveau système de chauffage à combustibles fossiles ne soit installé. Zurich et Bâle donnent le bon exemple.

 

Étendre les études d’impact sur l’environement pour y inclure l'aspect climatique

 

Il est essentiel que la protection du climat soit intégrée dans la planification des grands projets d'infrastructure qui ont une durée de vie de plusieurs décennies. 

Nous soutenons donc la proposition du Conseil des Etats selon laquelle les installations d'infrastructure qui sont soumises à une étude d’impact sur l'environnement en vertu de l'article 10a de la loi sur la protection de l'environnement (installations soumises à une EIE) devraient limiter les émissions de gaz à effet de serre provenant des travaux préliminaires et de la construction dans la mesure où cela est techniquement et opérationnellement possible.

 

Empêcher les magouilles des importateurs de voitures

Depuis 2015, les importateurs de voitures ont clairement manqué les objectifs climatiques pour les nouvelles voitures, et au cours des deux dernières années, les émissions de CO2 de ces dernières ont même augmenté. Un autre échec relatif à des objectifs climatiques minerait la crédibilité de notre politique climatique. Il convient donc d'empêcher les magouilles telles que l'octroi de crédits multiples aux voitures électriques (super-crédits) ou la suspension temporaire des valeurs limites (phasing-in) (art. 16a al. 1, 2, selon le Conseil des Etats). Nous soutenons également l'introduction d'objectifs intermédiaires annuels (art. 11, al. 1, minorité Girod). Ceux-ci devraient nous aider à contrôler la réussite des mesures prises et, si nécessaire, à les adapter rapidement.

 

Taxe sur les billets d'avion oui, mais de manière juste !

Il est réjouissant de constater que la taxe sur les billets d'avion que nous avions revendiquée dès décembre 2018 réunit désormais une majorité. Il est d'autant plus important que cette taxe soit proportionnellement adaptée aux classes de transport émettant le plus de CO2, comme la classe affaires et la première classe (art. 38c al. 1, 1bis, minorité Egger Kurt). Il n'est pas acceptable que les passagères*ers de la classe affaires paient proportionnellement une taxe sur leur billet inférieur à celle des passagères*ers voyageant en classe économique. Une taxe sur les billets d'avion conduit, grâce à sa redistribution, à des avantages financiers pour les faibles revenus et contribue ainsi à une politique climatique socialement acceptable. 

 

Exiger la divulgation des risques climatiques des flux financiers

Les entreprises et les institutions financières domiciliées en Suisse devraient également assumer leur responsabilité pour un monde durable. Il est important pour nous que cela se fasse de manière transparente, en particulier pour les entreprises et les institutions financières qui réalisent un chiffre d'affaires d'au moins 500 millions de francs suisses et qui emploient au moins 500 personnes (art. 43c : obligation de divulguer les risques climatiques des flux financiers). Nous faisons confiance à ces grandes entreprises pour qu'elles assument elles-mêmes leur responsabilité mondiale en divulguant leurs risques climatiques et espérons qu'elles coopéreront à la mise en œuvre de nos objectifs climatiques.

 

Empêcher le PLR et l'UDC de jouer avec le feu sur la loi sur le CO2

Plusieurs propositions de minorité du PLR et de l'UDC (Wasserfallen, Jauslin, Wobmann, Bourgeois, etc.) veulent par des manoeuvres sur les valeurs limites et les niveaux de taxe saper toute protection climatique efficace et affaiblir la loi sur le CO2. L’alliance des jeunes pour le climat recommande au Conseil national d'empêcher une nouvelle attaque, comme en décembre 2018, contre la protection climatique et de s’engager pour une loi sur le CO2 efficace.

 

Alliance des jeunes pour le climat

JPBD, JDC, JPEV, Jeunes Verts’libéraux, Jeunes Vert·e·s, JS

Votre contact

Dominic Täubert, Co-Président
Mail

S'abonner aux communiqués de presse

Change my subscriptions

Information concernant le distributeur médias :

Le distributeur de nouvelles et communiqués de presse fonctionne avec le PEV Suisse. C'est pourquoi, les nouvelles du PEV vous parviendront autant que celles du JPEV.