Le *jpev approuve le "vol des rentes"

Le Jeune Parti Evan­gé­lique décide lors de son assem­blée des membres le Oui, avec cer­taines réserves, pour un abais­se­ment du taux de conver­sion mini­mal. Le parti approuve aussi l’article consti­tu­tion­nel concer­nant la recherche sur l’être humain, mais rejette l’initiative pour l'institution d'un avo­cat de la pro­tec­tion des ani­maux.

Compte tenu de l’allongement de la durée moyenne de vie et, par consé­quent, de la durée de ver­se­ment plus longue des rentes, il est néces­saire d’abaisser le taux de conver­sion mini­mal, estime le *jpev.

Un taux de conver­sion trop élevé entraîne sim­ple­ment des stra­té­gies de pla­ce­ment trop risquées de la part des caisses de pen­sion. Ceci parce que des ren­de­ments plus éle­vés sont sou­hai­tés. De plus, on assiste à la pres­sion accrue pour de simples pres­ta­tions de trans­fert des per­sonnes actives vers les retrai­tés et ainsi l'utilisation du capi­tal des plus jeunes pour les retrai­tés actuels. Le *jpev com­bat cet effet per­vers obtenu à tra­vers un taux de conver­sion élevé.

Il n’en demeure pas moins que le *jpev regrette la dimi­nu­tion des pres­ta­tions du 2ème pilier et, par consé­quent, l’abaissement de la rente men­suelle. De plus, il regrette le manque de flexi­bi­lité du mar­ché des caisses de pen­sion, les frais admi­nis­tra­tifs injus­ti­fiés ainsi que la recherche, incom­pré­hen­sible, de béné­fices des assureurs-vie qui gèrent aussi une caisse de pen­sion. Le *jpev aime­rait voir s’établir un chan­ge­ment com­plet vers un modèle basé sur les fon­da­tions.

On ne peut néan­moins pas vrai­ment par­ler de « vol des rentes ». Grâce à l’allongement de la durée moyenne de vie, nous béné­fi­cie­rons plus lon­gue­ment de la même rente men­suelle. Le *jpev choi­sit ainsi le moindre mal.

Oui à l’article consti­tu­tion­nel concer­nant la recherche sur l'être humain

Le *jpev approuve le nou­vel article consti­tu­tion­nel concer­nant la recherche sur l'être humain. L’article enques­tion n’est pas très clai­re­ment for­mulé. Le parti est néan­moins content de voir enfin appa­raître une solu­tion natio­nale à l’horizon.

Non à l’ini­tia­tive pour l'institution d'un avo­cat de la pro­tec­tion des ani­maux

Le vété­ri­naire can­to­nal a déjà main­te­nant, en cas de sus­pi­cion, l’obligation de défé­rer le cas à un tri­bu­nal. Un avo­cat de la pro­tec­tion des ani­maux engendre des coûts sup­plé­men­taires et que de maigres avan­tages. Par consé­quent, le *jpev ne sou­tient pas cette ini­tia­tive.